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𝓛𝓮 𝓢𝓲𝓵𝓮𝓷𝓬𝓮 𝓭𝓮 𝓵𝓪 𝓜𝓮𝓻

𝓛𝓮 𝓢𝓲𝓵𝓮𝓷𝓬𝓮 𝓭𝓮 𝓵𝓪 𝓜𝓮𝓻

"Notre besoin de consolation est impossible à rassasier" [Stig DAGERMAN]

Publié le par Ɑ̂mɛ Ɑŋɔŋƴmɛ

S'Exercer à oser
Oser s'amuser
User et abuser de sa peau
Peau neuve à chaque coin de mot
Mot à mot c'était écrit
Écrit qu'elle y perdrait sa peau
Peau morte à forces de mots
Mots tueurs, moteur
Moteur, déroule, déboule
Des boulets que tu traînes
Traines ta peine de rues en rues
Rues animées dévoyées
Dévoyées les corps à corps
Corps perdus à la chaîne
Chaine massive, nie en bloc
Bloc de chair minable
Minablement vouloir y revenir
Revenir de tout
Tout y est, reste y
Y'a plus qu'à
Qu'à cela ne tienne, go
Go, j'entends plus rien
Rien ne vaut toi
Toi et moi puis rebelotte
Rebelotte la machine à remous 
Remous insaisissables des sens
Sens que tout interdits 
Interdisant d'être soi
Soit tu sautes sois tu te leurres


L'heure est venue, lâche toi.

Ne te regarde pas, lâche toi.

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Publié le par Ɑ̂mɛ Ɑŋɔŋƴmɛ

...work in progress...
...work in progress...
...work in progress...
...work in progress...
...work in progress...
...work in progress...
...work in progress...
...work in progress...
...work in progress...

 

Mouais. Peut mieux faire.

Mais en même temps,
peut faire tellement pire.

Mais ça, chut.

Alors ne me lâche pas. Et fais attention à moi toujours
Alors ne me lâche pas. Et fais attention à moi toujours

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Publié le par Ɑ̂mɛ Ɑŋɔŋƴmɛ
C'est flippant c'que tu t'infliges.

Si l'on garde de l'enfance l'amour, la joie, l'enthousiasme. C'est bien.

J'ai gardé ce que j'ai eu : de la peur, de la crainte, de la terreur, des coups, des plâtres à gogo, des béquilles, des points de suture, des bleus de la maison, des bleus à l'école, en boucle.

Et partout me taire.

Oh mais voilà qui est arrangeant :
Plus tard tous mes récits seront aberrants !


Forcément...


Il fallait le dire avant ! 


Evidemment...

J'ai gardé le besoin permanent d'être validée par quelqu'un,
la dépendance affective, la peur de décevoir,
la peur de contrarier, de ne pas être à la hauteur des attentes de l'autre,
la peur de donner mon avis même sur un petit rien du tout. 

J'ai développé le besoin d'être aimée.


Absolument. N'importe quel prix. 
En corps et en corps.

J'ai perdu la possibilité de me situer, écrasée. 
Je suis où en effet dans mon histoire personnelle ?
Je me situe où dans la relation à l'autre ? Dans les émotions ?

Elles me débordent.

Apprendre à me positionner.
A ne plus subir ma vie.

Choisis ton camp.

Qu'est-ce qui me tient à cœur ?
Qu'est-ce qui me constitue ?
 

Développer ma responsabilité. Réécrire mon histoire. Me positionner.

Pour tenir la distance, prendre ses distances.

Perdue dans mes pensées,
ce que je capte des ce qui m'entoure,
ce que je ressens, 
ce que je perçois.


Ce trop-plein non exprimé me fait mal,


me déséquilibre,



me désoriente...

 

 

C'est flippant c'que tu t'infliges.

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Publié le par Ɑ̂mɛ Ɑŋɔŋƴmɛ
Stratégie de l'inespoirStratégie de l'inespoir

 

"Nos regards préludent
Le jeu de la pudeur
Quand par manque d'habitude
On s'méfie du bonheur."

 

Hubert-Félix Thiéfaine, Septembre rose" in Eros über alles (1988)

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Publié le par Ɑ̂mɛ Ɑŋɔŋƴmɛ
Aïe

Redonne moi vie

A l'aide, j'ai recommencé
Je reconnais cet endroit
Je me suis encore fait du mal aujourd'hui
Et le pire c'est que personne d'autre n'est responsable

Aïe, je me suis encore perdue
Complètement perdue et personne ne pourra me sauver
Oui, je suis tellement fragile
Je me suis encore égarée et je vis dans un état de peur permanent

Sois mon ami, prends moi dans tes bras
Enlace moi, délivre moi
Je suis faible, j'ai besoin d'affection
Réchauffe moi, et redonne moi vie

 

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Publié le par Ɑ̂mɛ Ɑŋɔŋƴmɛ

Accalmie

Vacarme

Chaos

 

Jeudi 17 janvier 2013 - Dimanche 10 mars 2013

52 jours

 

 

 

10 ans

 

 

 

Si les mots peuvent blesser,
Le
silence peut tuer.

Tableau :"Absence" de Jeanne de GuillebonTableau :"Absence" de Jeanne de Guillebon

Tableau :"Absence" de Jeanne de Guillebon

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Publié le par Ɑ̂mɛ Ɑŋɔŋƴmɛ
Après le silence, ce qui vient le plus près à exprimer l'inexprimable est la musique

« Nous nous cachons dans la musique afin de nous révéler »
disait Jim Morrison.

 C’est mon cas.

Plus encore que d’adoucir mon vécu, la musique le magnifie, le sublime, le rend plus beau, plus palpable, plus fort, plus intense et plus puissant. Je décortique le réel grâce à la musique.

La musique m’accompagne entre mes abysses et mes tsunamis émotionnels de chaque instant. J’ai besoin des tensions très fortes que suscite en moi la musique pour désamorcer mes tensions intérieures. Je vais chercher constamment en elle une multitude d’émotions. La musique me coupe du monde pour mieux me relier à lui. Je suis dans ma bulle. Je m’y planque, je m’y sens en sécurité. Au sortir d’elle, ou encore avec elle, elle va me permettre d’être mieux armée pour affronter le monde extérieur. Elle me protège, elle peut même me protéger de moi-même. Elle me rend plus forte pour affronter le réel. Et même si c’est une illusion, il n’en demeure pas moins que cette illusion me dynamise par l’effet qu’elle me procure, elle me donne de l’allant, elle me met en mouvements. Et ça ce n’est pas rien.

Pourtant elle se suffit rarement à elle-même : j’ai besoin des mots. J’ai besoin de ces émotions et des mots qui l’accompagnent, des mots que je ne parviens pas forcément à poser sur mon vécu, j’ai besoin que la musique les pose à ma place, me les extirpe quand je ne parviens pas à les sortir, là où je reste trop interloquée par ce qui se passe autour de moi, ou même en moi, là où mes mots ne seront pas assez forts, assez justes pour décrire le vécu.

La musique est aussi abstraite que ses effets sur moi sont concrets, dans mon quotidien d’équilibriste invisible avec mes émotions et mes humeurs si imprévisibles. Dans mon univers aux frontières si poreuses… Entre l’impression continuelle de perfection ou de nullité, entre l’autre et moi, entre l’amour et la haine… je passe de l’un à l’autre sans transition, de façon abrupte, très violente…

J’ai besoin de la musique pour les différents climats émotionnels dans lesquels elle sait si bien me propulser. L’orage, la pluie, la tempête… Qu’elle se fasse l’écho de mes émotions. J’ai compris très tôt, en tant qu’hyper sensible, que je vivais ma vie comme un plan séquence de cinéma qui change de sens selon le climat créé par la musique qui le soutient.

Je vis aussi la musique pour le délicieux plaisir des larmes, parfois et la tension émotionnelle qu’elle libère. Pour vivre ces instants intensément et me relever plus forte, consciente de mes failles, consciente que je peux tomber. Et avec le souvenir rattaché à toutes ces musiques de ce que j’ai pu vivre, de ce que cela a réveillé, décuplé en moi, et pouvoir m’y réfugier de temps à autre. Revenir sur des fragments de vie passé déjà connus par le biais de ces musiques-là.

Pour toujours ressentir tout plus fort. Plus intensément. Des explosions émotionnelles à foison.

Je suis de celles qui écoutent une chanson en boucle de façon extrêmement intensive, comme pour creuser en elle, n’en être jamais rassasiée, et y puiser de la force.

Avec la musique ma liberté est totale, sans limite.

Je vis la vie en noir et blanc et la musique pose des couleurs sur ce clivage permanent de ressentis contradictoires qui me brise. Dans une vie où les situations se prêtent rarement à être lues en termes de « tout ou rien ».

Je suis « tout écoute, rien qu’écoute » - je suis dans l’absolu ; pour tout, pour chaque ressenti, et encore plus pour la musique. Je plonge à fond. Je suis dans l’intensité. Ou le rejet total. Je prends tout en plein cœur, et j’ai un besoin absolu que la musique vise mon cœur. Je ne sais souffrir les choses à moitié, en demi-teinte, je ne sais aimer une musique à moitié, je préfère rien si je ne peux tout avoir, tout vivre.

L'émotion qu'elle crée en moi est celle que j’éprouve lorsque je voudrais arrêter le cours d’un évènement pour pouvoir le contempler ou mieux encore d’une émotion pour pouvoir en suspendre le vol, m’arrêter sur elle, pour la contempler profondément.

J’ai besoin que la musique m’emporte, immédiatement, qu’elle me propulse très loin, qu’elle soit puissante et intense. La musique doit littéralement m’absorber, et me distraire de ce qui se passe autour de moi… de ce qui se passe en moi, elle aide mon état émotionnel. Quitter mon corps pour me sentir davantage vivante.

J’ai besoin de musiques radicales, loin des sentiers battus, loin absolument des tendances, comme si c’était une garantie de survie pour moi.

Je vis d’ailleurs tout comme si c’était une question de survie, la musique en fait partie.

J’ai besoin souvent aussi de musiques puissamment assourdissantes, qu’elles m’engloutissent, m’embarquent, qu’elles remplissent le vide que je peux ressentir, qu’elles mettent un sens sur ce que je ne parviens pas à expliquer. Qu’elle éteigne tout, et l’allume plus fort.

J’ai d’ores et déjà mal de l’atterrissage de toute cette musicalité. Je vis avec cet amour de la musique avec la pleine conscience du risque que je prends à chaque écoute : le risque de l’absolu.

J’ai une relation d’absolu avec tout ce que je vis, et il en va de même avec la musique. Je ne saurais vivre la musique que si elle se calque à mes émotions, à tout ce que je vis, dans l’absolu.

Mais si belle est la beauté finale, si beau est le geste musical. L’allant n’est que plus vrai.

J’ai besoin que la musique m’accompagne, sans cesse, des enfers à la Lune. Absolument.

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